dimanche 6 novembre 2011

3 courtes semaines sur l'île de la Réunion

Me voici de retour d'un charmant voyage de 3 semaines sur l'île de la Réunion (du 13/10 au 02/11). Un paradis pour qui aime le grand air, la montagne, les belles vagues et le dépaysement!
Cette île fait le bonheur de tout randonneur, traileur, chasseur de vagues et amoureux de la nature!

Nous n'avons pas gouté aux vagues de l'île du fait de la malheureuse actualité qui a marqué la communauté des surfers ces derniers mois : les attaques en recrudescence de surfers par les requins bouledogue, attaques encore plus problématiques qu'elles n'ont pas touché des imprudents. Il semble que les requins qui, à la Réunion, ne chassaient autrefois qu'en eau trouble (levée et coucher du jour, tempête) ont changé leur comportement pour attaquer même en pleine journée sous un soleil de plomb. Beaucoup d'explications nous ont été données sur ces changements de comportements mais, franchement, impossible de savoir laquelle retenir! La seule chose certaine est que les attaques ont été relativement localisées et qu'il y a toujours eu beaucoup de requins dans les eaux profondes entourant l'île.
Est ce  la baisse du nombre de poisson dans les océans qui les poussent à gouter à de nouvelles espèces? Est ce l'ouverture d'une réserve sous-marine juste à coté des spots endeuillés? Est ce la récente pisciculture également créée à proximité ou encore la re-introduction de tortues marines, met de choix pour les requins, dans les lagons avoisinants ou une raison plus étrange si on en croit l'histoire du changement de comportement du requin de l'aquarium de la Réunion qui aurait été relâché car il devenait agressif envers les soigneurs et qu'il dévorait tous ses colocataires (en l’occurrence, il ne mourrait pas de faim, lui!)?
J'éviterai donc de prendre partie et laisse les spécialistes statuer sur ce sujet...

Heureusement pour nous, la Réunion regorge de ressources naturelles et si nous avons admiré les vagues fracassantes de l'océan indien sans trop nous y confronter, nous avons pu profiter des cirques et pitons en tout genre par la randonnée!
Ces vacances, à une exception pret, nous aurons donc laissé les pieds sur terre!

Le programme a donc été :
- 13 jours de marche dans les hauts sur le GR R2
- 8 jours de visites, culture et repos dans les bas.

En résumé, la partie pédestre représente :
~11 875 m de dénivelé positif
~11 850 m de dénivelé négatif
~182 km parcourus à pieds

Coté finance, ce ne sont pas des vacances bas cout mais on s'en sort tout compris (vol, hébergement et nourriture hors souvenirs) pour ~2000€ par personne.

mercredi 27 juillet 2011

Du refuge Wallon au Pont d'Espagne en passant par le refuge des Oulettes de Gaube

Le 16 juillet, j'ai quitté le refuge Wallon à 7h30 en direction du Col d'Arratille. Le temps était couvert et la pluie menaçait. J'ai malgré tout décidé de tenter. La pluie n'était annoncée que l'après-midi.
J'ai suivi le chemin qui descendait vers le Pont d'Espagne, puis assez rapidement, j'ai traversé le gave du marcadau sur un petit pont pour suivre le gave d'Arratille direction sud. Au bout d'une heure, on arrive au premier lac d'arratille, le second se trouvant juste avant le col du même nom. Des pêcheurs y avaient élu domicile pour la nuit. A cette heure, le coin est plutôt calme et seules quelques brebis animent mon chemin. Le temps resta couvert col. La montée vers le second lac passe par un pierrier cairné et marqué qui débouche sur un névé à traverser à l'angle du second lac. Le col, situé à l'opposé, ouvre sur une large vallée coté espagnol. Il faut compter un peu plus de deux heures pour rejoindre la frontière.
Entre le col d'Arratille et le col du Mulet, le chemin se dessine sur un petit pierrier à flanc sans grande difficulté qui remonté au col du Mulet pour repasser en France. Le soleil s'est enfin décidé à pointer le bout de son nez pour le plus me laisser tomber jusqu'au bout de mon petit périple. La descente vers le refuge des Oulettes de Gaube est assez raide et abrite quelques névés contournables dans le pierrier.
Quelques marmottes se promènent dans les parages et le Vignemale, sa vallée et son glacier apparaissent petit à petit au fur et à mesure de la descente. Arrivé en bas, une pleine humide mène au refuge des Oulettes de Gaube tourné vers le massif du Vignemale qui est séparé par le plateau. Magnifique!!!
J'aurai du y dormir mais compte tenu de l'heure d'arrivée au refuge (11h20) et du temps qui devait tourner à la pluie dans l'après-midi et le lendemain, j'ai profité de la vue quelques instants et j'ai continué mon chemin vers le lac de Gaube.
Si j'avais croisé quelques petits groupes épars venant du refuge des Oulettes de Gaube après le passage du Col d'Arratille, cette seconde partie de journée s'est déroulé sur une autoroute... Le cadre était cependant joli et le lac de Gaube aux couleurs d'émeraude visible assez tôt dans la descente.
La descente s'effectue principalement au soleil en longeant un ruisseau. Quelques cascades et quelques beaux points de vue avant de déboucher sur le lac. Les abords sont peuplés par une masse de personne venus y pique niquer car assez proche du parking du Pont d'Espagne. Je l'ai contourné pour déjeuner posée sur un rocher au Nord du lac, les pieds en éventails et y faire une petite sieste!
Il faut encore compter 45mn pour rejoindre le parking du Pont d'Espagne ou j'avais laissé ma voiture.
Il était encore tôt. J'ai profité du soleil sur la terrasse de l'hotellerie du Pont d'Espagne avec une boisson fraiche en admirant la cascade.
3 belles journées donc!!!

Quelques chiffres :
Itinéraire : Refuge Wallon - Col d'Arratille - Col des mulets - Refuge des Oulettes de Gaube - Lac de Gaube - Pont d'Espagne
Point Culminant : 2591 m
Point le plus bas : 1496 m
Dénivelé + : 910 m
Dénivelé - : 1245 m
Temps de marche : 6h00

Du Refuge Wallon au Col d'Aragon sans aller au Pic de Cambalès

Le 15 juillet, je continuai mon périple commencé la veille dans les Pyrénées. Réveillée à 6h30 par les pas lourds sur le plancher du refuge, j'ai fait la grasse matinée jusqu'à la sonnerie de ma montre vers 6h50. Après un petit déjeuner et un délestage de mon sac au refuge qui allait m'héberger pour une seconde nuit, je partais sur les pas de la veille jusqu'au Pé-det-Malh ou j'ai bifurqué sur l'itinéraire des Lacs de Cambalès. Mon circuit de la journée n'était pas tracé sur la carte. J'envisageai qu'il serait malgré tout visible sur le sol mais ce n'était pas le cas. Au niveau du premier passage de rivière (altitude ~2250m), j'ai hésité un moment à partir plein ouest par rapport au ruisseau mais j'ai quand même été voir s'il n'y avait pas de marques plus loin. Arrivée aux premiers lacs de Cambalès, j'ai compris que ma première intuition était bonne et qu'il allait encore une fois falloir rebrousser chemin. Encore une centaine de mètres de dénivelés pour rien... C'est aussi pour ça qu'il vaut mieux partir tôt... ça laisse  le temps d'hésiter et de chercher son chemin. En redescendant, j'ai croisé un papi qui démontait sa tente et qui m'a confirmé que je ne trouverai pas de chemin simple et tout tracé. Il fallait y aller avec la boussole et la carte et imaginer soi-même son itinéraire. Il m'a prédit beaucoup de pierriers... et il ne s'est pas trompé.
Je suis donc retourné à l'endroit de ma première hésitation et j'ai pris plein ouest. Arrivée à une "cascade", j'ai décidé de la remonter pour arriver avec plaisir sur le premier lac d'Opale que j'ai contourné par la droite. J'ai suivi le cours d'eau qui le nourrissait pour trouver le second et plus grand lac d'Opale. Ces lacs sont magnifiques! Je n'y ai croisé personne et d'ailleurs, les 3/4 de ma journée auront été assez solitaire. Leur couleur est d'un bleu magnifique qu'on ne retrouve pas sur les Lacs, pourtant proches, de Cambalès. En les contournant, ils ressemblent à des piscines à débordement sur l'horizon avec les chaines au loin en fond. Je ne suis pas sure de bien l'expliquer mais j'ai apprécié les vues que j'ai eu autour de ces deux lacs.
Je suis ensuite remontée au milieu des pierres sur la crête de Cambalès. On se retrouve alors entre deux lacs : ceux d'Opale, déserts, que je venais de quitter et ceux de Cambalès, très courus. J'ai évoluer sur la crête entre les lacs de Cambalès en contre bas à main droite et le glacier d'Aragon qui se dévoilait petit à petit sur la gauche. Puis, j'ai quitté le pierrier de crête pour descendre au milieu des blocs en direction du col d'Aragon. J'ai trébuché deux fois sur des pierres branlantes sans grand mal mais avec de jolis bleus en souvenir. Des moments ou l'on prend conscience que la solitude en montagne a ses difficultés et demande une vigilance encore accrue. L'évolution prudente au milieu des blocs est plutôt lente. Un izard m'a fait l'honneur de traverser à 100m devant moi et de faire une pause pour me regarder un instant avant de repartir avec légèreté vers le glacier. Leur population a beaucoup chuté cette année suite à une maladie. J'ai eu beaucoup de chance d'assister à cette fugace apparition. Quelques cairns me rassuraient de temps en temps. Ceci dit, le pierrier est propice à des tonnes de chemins différents possibles et repasser deux fois par le même itinéraire y est peu probable. La montée finale vers le Col d'Aragon s'est faite sur une terre glissante avec quelques pierres pour s'assurer et une pente assez raide. Il vaut mieux prendre par la gauche...
Vers 12h20, j'arrivais au col d'Aragon (2800m) plus de 4h après mon départ. Mon projet initial était d'aller jusqu'au pic de Cambalès mais, bêtement, ou avec prudence, j'ai reculé devant les derniers mètres pour garder des forces pour la descente dans le pierrier. J'ai déjeuné cachée derrière une pierre pour me protéger du vent frais qui soufflait au col, puis j'ai entamé ma descente par la droite. J'ai descendu le pierrier entre crête et glacier jusqu'à une petite barre rocheuse que j'ai contourné par la gauche pour remonter sur la crête de Cambalès. J'ai suivi cette dernière jusqu'à me retrouver à l'aplomb du grand lac d'Opale et du lac de Cambales en forme de haricot ou avec une petite presqu’ile selon ce qu'on veut y voir. Un sentier assez raide descendait la crête jusqu'à ce dernier.
Un certain nombre de randonneurs y prenaient le soleil avec les têtards et les grenouilles. J'ai ensuite repris le chemin classique pour redescendre en longeant les lacs. J'ai croisé beaucoup de monde sur cette portion dont des groupes assez importants qui montaient malgré l'heure tardive.
J'ai rejoint tranquillement le refuge Wallon vers 16h30. La terrasse était squattée par des vaches qui se sont poussées au fur et à mesure de l'arrivée des randonneurs. Après un décrassage rapide, j'ai pu profiter du soleil sur la terrasse et papoter avec les nouveaux arrivants.
Le diner du soir, sur le même genre de format de la veille, a été servi à 19h dans une ambiance sympathique avec deux groupes de potes en weekend montagne sans leurs femmes qui venaient du refuge des Oulettes de Gaube ou j'avais prévu d'aller le lendemain.
J'ai rejoins mon dortoir vers 20h... Encore! Le temps devait tourner à la pluie dans l'après midi du lendemain. Il fallait prévoir un départ très matinal!

Quelques chiffres :
Point culminant : 2808 m
Point le plus bas : 1865 m
Dénivelé + : 1060 m
Dénivele - : 1070 m
Temps de marche : ~ 7h45

Du Pont d'Espagne au refuge Wallon en passant par les lacs

Le 14 juillet 2011, au lieu de regarder le défilé à la télé, je suis partie pour 4 jours en montagnes écourtés au final à 3 belles journées.
La première journée a commencé de bonne heure. Il fallait parcourir l'heure et demi de route qui sépare Pau de Cauterets tout en s'assurant de ne pas commencer la ballade de manière trop tardive. Un ami d'ami avait proposé de m'accompagner pour la journée. Il fallait donc arriver suffisamment tôt pour qu'il puisse redescendre au parking dans de bonnes conditions.
Vers 9h30, nous nous élancions tranquillement vers le lac de l'Embarrat. C'était sans compter une petite étourderie qui nous aura valu un bon échauffement et 120m de dénivelé de plus dans les deux sens en faisant un aller-retour jusqu'au sommet du télésiège de Gaube. En papotant et parce que le panneau n'était pas forcément très visible, nous avons continué tout droit et oublié de tourner à droite au bas du télésiège pour nous diriger vers le Refuge du Clot. Nous avons ensuite remonté le gave du Marcadau par l'ancien chemin (à droite) jusqu'au Pont de Cayan. Cet ancien itinéraire parallèle au nouveau s'est avéré beaucoup moins fréquenté. A partir du Pont de Cayan, le chemin s'élève rapidement jusqu'au premier lac de l'Embarrat en passant par un point de vue propice à une petite halte dans la montée.



Attention à bien continuer à monter sur la droite lorsqu'un petit chemin vers la forêt se présente sur la gauche. Il semblerait qu'il soit faussement cairné et dangereux. Ceci dit, je n'ai pas vérifié.
Les lacs de l'Embarrat sont des repères de pêcheurs. Ils sont proches l'un de l'autre.

Malgré l'heure avancée dans la matinée, nous avons décidé de nous attaquer à la pente qui nous séparait encore du lac du Pourtet, point culminant de la journée avant de déjeuner. Malgré le rythme soutenu et un peu à cause de notre égarement du départ, nous n'avons posé nos sacs qu'à 13h40 dans un coin déserté du lac du Pourtet, déjà moins fréquenté que les deux précédents.

Le temps de la journée était relativement couvert mais nous avons pris le temps d'une large pause déjeuner avec petite sieste abritée sous nos polaires et nos vestes. Le soleil venait nous réchauffer quelques minutes lors de ses brefs passages, puis le petit vent froid.
Dans la descente vers le lac Nere, une marmotte nous a fait la faveur d'une apparition. Elles ne sont pas très sauvages dans ce coin mais on ne peut pas dire non plus qu'elles soient très nombreuses. Au redémarrage, le ciel était bien couvert et au fur et à mesure que nous descendions sur le lac Nere, le ciel s'est dégagé pour la fin de l'après midi. Nous avons pris le temps dans la descente pour profiter des points de vue sur la vallée du Marcadau.

Nouvelle petite sortie du chemin pour se trouver à l'aplomb du refuge Wallon dans les sapins, puis descente tranquille par le chemin pour poser nos sacs sur la terrasse vers 17h. Après présentation de mon projet à mon sympathique camarade de la journée, il a repris la route pour rejoindre le parking du Pont d'Espagne.

L'accueil du refuge fut fort sympathique. J'ai posé mon sac dans un dortoir de 8 places et procédé à une toilette sommaire avant de descendre attendre le diner servi à 19h. Il est des moments ou le temps semble interminable et ce fut le cas ce jour la entre 18 et 19h! Le diner était composé d'une soupe maison qui nous a réchauffé, d'un sauté de bœuf au vin et à la cannelle avec du riz, d'un morceau de fromage et d'un morceau de gâteau au chocolat. Parfait après une bonne journée! La petite famille qui partageait ma grande table était fort sympathique!
Sans grand monde avec qui papoter, j'étais couchée vers 20h... Y a bien qu'en montagne que j'arrive à de telles prouesses!


Petit résumé  de cette randonnée :
Pont d'Espagne - Refuge du Clot - Plateau du Clot par l'ancien chemin - Lacs de l'embarrat - Lac du Pourtet - Lac Nere - Refuge Wallon
Point Culminant : 2429 m
Point le plus bas : 1496 m
Dénivelé + : 1205 m
Dénivelé - : 820 m
Durée de marche : 5h20
Demi-pension au refuge Wallon : 38€
Parking Pont d'Espagne : 5,5€/ jour et 8€ au delà de 12h

mercredi 6 juillet 2011

Mon accent ou mes racines

Hello,

Nous sommes tous nés quelque part mais ça ne se voit pas forcément. Par contre, ça s'entend. Dans l'exil, notre accent ne nous quitte jamais complètement même si parfois, à l'usure, malgré soi, on prend les tics de langages des personnes avec qui on parle le plus souvent. Je suis exilée à Paris depuis quelques années et, souvent, la prononciation du s à la fin de moins ou des "o" dans certains mots ouvre la porte à son lot de railleries. Et bien, j'en suis fière de mon "moinS". Et je suis fière également que mes mots me rattachent à ma région natale. Je ne suis pas Parisienne! Je suis Béarnaise et le revendique!
J'aime amener avec moi aux quatre coins du monde cette identité!
J'aime également entendre les accents des autres, tous les espagnols de la planète, les différentes sonorités de l'anglais et les langues que je ne comprends pas. Tous ces sons, témoins de notre diversité!

Parce qu'ils ont une chanson sur ce sujet que j'affectionne particulièrement et qui  illustre bien ce que je ressens, parce que leur musique me rappelle mes racines à chaque fois que je l'entends, je voudrai citer les paroles de la chanson "Mon accent" de Sangria gratuite.
 

"Mon accent, c’est le soleil de ma planète;
Je peux pas l’ôter comme une paire de lunette.
Mon accent,  vous fait sourire et c’est vrai;
Mais au moins, pendant ce temps, vous m’écoutez.

Mon accent vous parait différent, c’est idiot,
Simplement moi, je bouffe pas la moitié des mots.
Chez nous, c’est vrai, c’est pas le parler de Versailles,
on s’écoute, on gueule, on s’entend,  on se chamaille!

Mon accent est une palette de couleur qui habille les phrases dans des tons de chaleur.
Nous quand on parle, on nous entend chanter de l’Atlantique jusqu’à la Méditerranée.
Mon accent est ce qu’il est, voila qui est dit!
Vous avez compris qu’il arrivait du midi.
Non, c’est pas non plus celui des marseillais.
Il nous vient des montagnes des Pyrénées

C’est pas que des mots! C’est pas que des mots!
C’est la mélodie qui s’envole de ta bouche.
C’est pas que des mots! C’est pas que des mots!
Y a aussi ta rythmique et ta touche!

C’est pas que des mots! C’est pas que des mots!
Y a de l’habillage dans mon babillage!
Y a pas que les mots! Y a pas que les mots!
Y a aussi la déco du langage!

Les accents sont les épices de la langue.
Tu chantes pas pareil sur le Terril ou sur la lande.
Et l’accent que tu portes sur ta tête se retrouve avec bonheur dans le mot fête.

Mon accent te dit "lou pais" d’où je viens.
Je sais d’où tu es lorsque j’entends le tien.
Y en a pas de mieux, de plus chic ou de meilleur!
Chacun a ses tics qui l'attache à son ailleurs."

Si vous voulez l'écouter, cliquez la .

Juste quelques mots de plus sur Laurent Delpech (je l'avoue, mon préféré), David Epi et Pascal Gibeaux. Ils ont fondé leur groupe en 1998 à Tarbes et ont déjà plusieurs albums à leur actif. Ils tournent dans le sud-ouest un peu toute l'année et nous font l'honneur de nous rendre visite à Paris à la Peña Festayre (un de mes lieux de fiesta préférés en région parisienne) deux fois par an. Pour en savoir plus, leur site vous renseignera!

A bientôt!

jeudi 30 juin 2011

Du coté de Cauterets : 4 jours dans les Pyrénées!

Je vais profiter du pont du 14 juillet pour me lancer toute seule dans mes Pyrénées natales pour une petite itinérance en solo de 4 jours. Comme me l'a fait remarquer mon père, je suis capable de planifier des treks à des heures d'avion de la France mais j'ai du mal à le faire dans mes propres montagnes. Je dois avouer que j'aurai préféré un compagnon de route... Seule en montagne, j'aime pas trop ça pour l'aspect sécurité. J'ai donc choisi des sites relativement fréquentés. La solitude ne sera donc qu'apparente.

J'ai donc prévu 4 jours en boucle au départ du Pont d'Espagne au Sud de Cauterets (65).
Mes habitudes sont d'avantage coté vallées d'Ossau et d'Aspe. ça va me changer!

14/07/2011 : Montée au refuge des Wallons en passant par les lacs de l'Embarrat, le lac du Pourtet et le lac de Nere avant d'arriver au refuge Wallon ou j'ai réservé pour 2 nuits.
15/07/2011 :  Petit Aller-Retour entre le refuge des Wallons et la Grande Fache en passant par le col du même nom
16/07/2011 :  Changement de crèmerie! Traversée en passant par le col d'Arratille, petit passage en Espagne et col des Mulets jusqu'au refuge des Oulettes de Gaube
17/07/2011 : Plusieurs options pour ce jour la!
- petit Vignemale et retour vers le Pont d'Espagne via le lac de Gaube
- descente vers Cauterets via le refuge d'Estom (1804 m), la vallée de Lutour et de la Fruitière, puis, bifurcation au parking de la Raillère vers le Pont d'Espagne par la vallée de Jéret.

Y a plus qu'à croiser les doigts pour que tout se passe bien et que mon projet aboutisse



samedi 14 mai 2011

Patagonie, quelques détails pratiques

Afin d'aider tout lecteur potentiel à planifier son voyage en Patagonie, j'ai répertorié ci-dessous quelques détails pratiques sur mon voyage. J'ai apprécié trouver des infos sur les blogs des autres! J'espère ainsi rendre un peu la pareille à de futurs voyageurs!


Parcours :
J0 : Départ de Paris
J1 : Arrivée à El Calafate
L'auberge de jeunesse America del Sur (70$ en dortoir de 4) peut réserver des places sur une navette qui vous attend à l'aéroport et vous dépose devant votre auberge. Plutôt sympa après 30h de voyages!
Ils proposent un asado pas trop cher et correct, sympa pour le premier soir!
L'auberge est géniale. Ils nous ont également réservé le bus pour le lendemain lors de notre réservation de chambre.

J2 : Bus pour El Chalten et première rando jusqu'à la Laguna Torres et le Campamento Agostini
Dénivelé+ : 420m, Dénivelé- : 180m, Distance : ~9km
Compagnie de bus : Chalten travel - 75$ l'aller - départ 8h - arrivée 3h-3h15 après avec pause intermédiaire dans une auberge.

J3 : Randonnée de la Laguna Torres au Campamento Poincenot avec AR à la Laguna de los tres
Dénivelé+ : 1130m, Dénivelé- : 1015m, Distance : ~13,5km
Une pause est sympa devant la laguna Hija.
Monter son camp à Poincenot pour éviter de porter son sac sur la montée à la Laguna de los tres est un bon plan! ça monte assez raide! Cette partie peut être faite le lendemain matin à la fraiche et augmenter les chances d'y voir le Fitz Roy mais ça densifie les difficultés de la journée.

J4 : AR Piedras Blancas, puis de Poincenot à Piedra del Fraile avec AR entre le campement et le Lago Electrico
Dénivelé+ : 350m, Dénivelé- : 540m, Distance : ~25,5km
Piedra del Fraile est située dans un terrain privé. Le campement est payant (40$ par personne) et propose un endroit pour se mettre au chaud et prendre une bière (20$).


J5 : De Piedra del Fraile à El Chalten en passant par la Laguna Capri
Dénivelé+ : 465m, Dénivelé- : 575m, Distance : ~24km
La laguna Capri vaut vraiment le détour! C'est très joli!
On a dormi au Condo de los Andes (80$). Joli, propre et accueillants!
Excellent et énorme Bife de Chorizo accompagné d'une Supay Rubio (75$) au La Tapera! Franchement, le meilleur morceau de viande de tout le voyage!

J6 : AR au Lomo del Pliegue Tumbado et bus retour pour El Calafate
Dénivelé+ : 1165m, Dénivelé- : 1125m, Distance : ~20,3km
Partir tôt le matin pour tenter d'éviter le vent qui se lève souvent vers midi. Le sommet donne une vue à 360° sur le parc et la vallée dont les Torres et le Fitz Roy.
Le glacier el Domo Blanco vaut le détour après une telle randonnée ;-)

J7 : Excursion Perito Moreno organisée par America del Sur
Bus, guide, bateau pour 170$.

J8 : Journée à cheval au départ de la estancia Lago Roca dans los cristales
On a booké cette excursion auprès d'America del Sur (360$).
Luciano vient vous chercher à 9h en 4x4 pour vous amener à Lago Roca à 40km d'El Calafate et vous y ramène après la journée.

J9 : Bus pour Puerto Natales
Cootra - 80$
Départ 8h30 environ et arrivée vers 14h à Puerto Natales après 5h30 de voyage - durée dépendant du temps de passage de la douane.
Attention à ne pas avoir de graines ou de végétaux ou produits agricoles (miel notamment) avec vous pour le passage de la douane.
Les Lyophilisés passent sans problèmes par contre. C'est mieux de les déclarer -sacs passés au rayon X) mais ça ne pose pas de problème.
Miguel qui tient l'hostal Shakana nous a accueilli. Il connait très bien le parc de Torres del Paine pour y avoir travaillé pendant plus de 10 ans. On est reçu chez lui comme à la maison! (7000$ la nuit en dortoirs)
Il peut réserver un bus qui viendra vous chercher devant l'hostal le lendemain à 7h30  pour 12000$ l'AR)

J10 : Bus pour Laguna Amarga + randonnée jusqu'au Campamento Dickson (sans passer par la hosteria Torres)
Dénivelé+ : 690m, Dénivelé- : 535m, Distance : ~36km
Entrée du parc : 15000$
Nuit au Campamento Dickson : 3500$

J11 : De Campamento Dickson à Campamento Los Perros
Dénivelé+ : 485m, Dénivelé- : 140m, Distance : ~10km
Nuit au campement Los Perros : 3500$

J12 : De Los Perros au Campamento Lago Grey
Dénivelé+ : 1085m, Dénivelé- : 1590m, Distance : ~16km
Nuit au Campamento Grey : 3500$

J13 : De Grey à Britanico
Dénivelé+ : 1345m, Dénivelé- : 755m, Distance : ~30km
Nuit à  Britanico : gratuite et conseillée. Que peu d'emplacements mais calme, avec possibilité de voir les couleurs du coucher de soleil sur les sommets. Propre et calme! Génial!

J14 : AR Mirador Valle Frances (et un peu plus haut en fait), puis de Britanico au Campamento Los Cuernos
Dénivelé+ : 565m, Dénivelé- : 1175m, Distance : ~8km
Nuit à Los Cuernos : 5000$
Bière Austral : 2500$ - il y a des tables à disposition avec vue sur le Lac... Sympa pour un apéro après quelques jours un peu fatiguants.

J15 : de Los Cuernos au Campamento Torres (en prenant le chemin alternatif) puis AR au Mirador Torres et à la Laguna
Dénivelé+ : 1340m, Dénivelé- : 780m, Distance : ~20km
Nuit au Campamento Torres : gratuite - à favoriser pour pouvoir voir le lever du jour sur les Torres le lendemain matin après un réveil à 5h30.

J16 : AR Mirador Torres, puis descente à la Hosteria Torres avant de prendre la navette pour Laguna Amarga et le bus pour rentrer à Puerto Natales
Dénivelé+ : 520m, Dénivelé- : 990m, Distance : ~16km
Shuttle pour Laguna Amarga : 1500$ - départ vers 13h annoncé au préalable à 14h pour la correspondance à Laguna Amarga => retour à Puerto Natales un peu avant 17h
Glace : 1500$

J17 : Journée off à Puerto Natales
J18 : Bus pour Ushuaia
Bus Sur (35 000$) - départ à 7h de Puerto Natales et arrivée vers 20h à Ushuaia
Yakush permet de réserver par simple email sans arhes (en tout cas en mars c'était comme ça). Accueil sympa par Gabriel! (75$ la nuit en dortoir de 6 - petit déjeuner compris)

J19 : AR Ushuaia - Glacier Marcial pour admirer la vue sur Ushuaia et la baie
Dénivelé+ : 865m, Dénivelé- : 875m, Distance : ~18km

J20 : Randonnée dans le Parc de la Tierra del Fuego
Dénivelé+ : 630m, Dénivelé- : 730m, Distance : ~22km
Yakush nous a réservé une navette pour le parc à 55$ qui devait venir nous chercher à 9h devant l'auberge. Petit loupé dans l'organisation pour nous mais moins cher sinon. On a pris le bus retour dans le parc vers 18h40. Le dernier étant de mémoire vers 20h. Il faut environ 20mn pour revenir à la station de Bus d'Ushuaia.

J21 : Croisière sur le voilier If... sur le canal de beagle et vol pour Buenos Aires
Tres Maria ne permet pas de réserver via les auberges. Il faut le faire en personne. Yakush nous a aidé sur ce point : c'était fermé les deux fois ou nous y sommes passé. Ils ont 2 bateaux : un à moteur, le Tres Maria et un voilier, l'If... Franchement, ça vaut le coup de prendre le voilier. ça plus de charme et on est maximum 10 sur le bateau
230$ la croisière de 4h sur le voilier + 7$ de taxes portuaires
c'est je crois 180$ sur le bateau à moteur.
Touristique mais sympa. Cette compagnie ne suit pas forcément les autres bateaux et on a plus l'impression d'être seuls sur le Canal et sur l'île H sur laquelle on a la possibilité d'accoster avec les petits bateaux.
L'auberge Portal del Sur nous a accueilli à 1h30 du matin suite à un retard d'avion et une réservation non confirmée. On a pu obtenir 2 lits à 64$ dans un dortoir de 6 avec clim et petit déjeuner. Plutôt sympa de ne pas avoir à chercher un autre endroit à cette heure tardive.

J22 -J23 : visite de Buenos Aires
J'ai bien aimé Caminito, San Telmo et Puerto Madere.

J24 : Visite de Buenos Aires et vol pour rentrer à Paris
Départ vers 18h

J25 : Arrivée à Paris au petit matin - vol air france direct

Bus
- El Calafate - El Chalten : Chalten Travel -150$ l'AR

- El Calafate - Puerto Natales : Cootra - 80$

- Puerto Natales - Laguna Amara : 12000$ l'AR

- Puerto Natales - Ushuaia : Bus Sur - 35000$ (attention pas de liaison le lundi)


Hotels:
- El Calafate : America del sur - 75$ en dortoir de 4 avec petit déjeuner

- El Chalten :El Condor de los Andes - 80$ en dortoir sans petit déjeuner

- Puerto Natales : Hostal Shakana - 7000$ en dortoir avec petit déjeuner

- Ushuaia : Yakush - 75$ en dortoir de 6 avec petit déjeuner

- Buenos Aires : Portal del Sur - 64$ en dortoir de 6 avec clim et petit déjeuner.


Bon voyage!

vendredi 18 mars 2011

Patagonie en résumé et en chiffres!

En résumé,
- 14 jours de randonnées (5 jours dans le Parc des Glaciers Nord, 7 jours sur le tour des Torres del Paine, 2 jours en Terre de feu)
- 1 jour à cheval prés de Lago Roca dans le Parc des Glaciers Sud,
- 2 jours d'attractions touristiques (Perito Moreno et croisière sur le Canal de Beagle),
- 3,5 jours de ville (1 jour à Puerto Natales et le reste à Buenos Aires),
- 2,5 jours de voyages et 2 jours consacrés au transferts.

Environ :
~11 055m de dénivelé positif
~11 005m de dénivelé négatif
~270km parcourus à pieds


Cout hors souvenirs et investissement de matériel = 1 870€ (à majorer car les vols internationaux n'ont couté que les taxes d'aéroport), soit plus que moitié moins qu'un programme de trekking d'un tour opérateur sans Ushuaia...

Du beau temps, du vent, du grésil, un peu de pluie, de belles rencontres, de beaux paysages, de l'air et de l'eau pure et la tête vidée de tout stress!

ça aura été pour moi une belle expérience et la preuve que je peux me débrouiller toute seule!

J'ai adoré la Patagonie!!!!!

Pour ceux qui hésitent, j'aurai regretté de ne pas aller à Ushuaia même si c'est très différent des parcs Torres del Paine et Glaciares! Au début, ça fait bizarre mais le parc de Terre de feu est très beau, la croisière sur un petit voilier sur le Canal était très plaisante et les gens rencontrés très gentils!

Buenos Aires

Nous avons passé nos deux dernières journées sur le territoire Argentin à Buenos Aires. Nous avons parcouru à pieds une grande partie des zones de cette ville. J'ai assez peu apprécié le Microcentro, Retiro et Recoleta. En dehors de la Plaza Vieja ou nous avons fait la rencontre d'un ami d'enfance de Maradona qui nous a raconté sa visite à Paris et sa rencontre de Mitterand, et des parcs qui sont luxuriants et de vrais havres de paix dans cette ville, je n'ai pas grand chose à dire de Palermo. Par contre, j'ai aimé me promener dans les rues colorées de Caminito avant l'arrivée des touristes, flâner dans San Telmo et profiter du soleil au bord des bassins de Puerto Madero. Il y a notamment dans ce dernier coin des restos sympas et pas trop cher le midi avec vue sur les bassins!!
Buenos Aires a été un peu comme un sas de retour à la vie urbaine après Puerto Natales et Ushuaia. Je ne suis pas une fan des villes et notre temps y était assez court pour en voir la partir festive. Une prochaine fois peut-être, je pourrai cotoyer une milonga... Cette fois-ci, je me suis contentée de craquer sur deux paires de chaussures de tango chez Neo Tango sur Sarmiento. Trop belles!!! Un peu haute mais j'imagine que je m'y habituerai!! Y a plus qu'à danser pour profiter des nuits la prochaine fois!

La fin du voyage a continué à m'offrir de bonnes surprises avec un surclassement en Premium sur mon vol retour!

On peut dire que j'ai eu énormément de chance et que j'ai bien profité de ces 25 jours de vacances!!!

Tierra del Fuego et Canal de Beagle

 Ça y est ! je suis rentrée. Petits problèmes de PC sur Ushuaia et Buenos Aires. Je vais donc compléter un peu en retard le récit de mes aventures en Patagonie.
Le jeudi 10 mars, nous avons passé la journée dans le parc de terre de feu qui nous a fait la faveur de s’être paré de ses couleurs automnales. Ce fut donc un enchantement de couleurs ! Le ciel bleu était encore de la partie et nous n’avons pas vu une goutte de pluie ! Le départ de Yakush a été un peu retardé par l’échec de notre réservation d’un taxi à 9h… Nous étions prêtes au départ à 8h45 et nous sommes parties à 10h… 1h de sommeil de gâchée pour rien ! Dommage ! L’arrivée sur le parc était un peu impressionnante. Un garde du parc nous a accueillies la main sur la crosse de son pistolet dans la maison des gardes forestiers ou sont vendus les permis d’accès au parc de la terre de feu. Une fois les formalités réglées, nous sommes parties au Nord vers la cascade Pipo qui nous avait été présentée comme très jolie et je dois dire que nous avons été un peu déçues… Le chemin longeant les rails du train du bout du monde et le Rio Pipo est mignon mais la cascade s’est avérée être un simple torrent.

Nous avons ensuite fait demi-tour et bifurqué sur le senda de la pampa alta qui évolue dans une forêt qu’on imagine aisément comme cadre d’un film de type projet Blairwitch : les arbres aux troncs gris étaient décimés jusqu’au faite ou subsistaient quelques petites feuilles vertes bien loin du sol. A notre niveau, c’était un décor de troncs gris et un sol parsemé de branchages morts arrachés par les vents à leurs propriétaires. Peu d’intérêt à ce chemin. Rapidement, nous avons pris le chemin de la baie Ensenada ou nous avons déjeuné face à la baie avant de parcourir le senda Costera.

Toute sa longueur nous a offert de belles vues sur les roches vertes, les criques, les oiseaux, les baies, les forêts qui les bordent et les couleurs automnales de la végétation! Magnifique!!!



Nous avons ensuite continué sur la zone ouest de la baie de Lapataia d'où nous avons eu de jolis points de vue sur la baie, la visite d'un arc en ciel, la découverte d'un maison de castors (qui détériorent la zone), une tourbière en formation pour finir la journée au bord de la baie de Lapataia et toujours sous le soleil! Je me suis encore faite un peu grondée parce que je marche trop vite... mais j'ai vraiment apprécié ce dernier jour de marche!!!

Le lendemain, nous avons fait une croisière sur le Canal de Beagle sur le If..., le voilier associé à la guérite Tres Maria, durant 4h30! On a donc navigué sur la baie d'Ushuaia, dans le Canal de Beagle, observé des lions de mers et les Cormorans Royaux auxquels ils sont associés : ils affectionnent particulièrement les ilots élus par les troupes de Cormorans qui en détruisent toute végétation par l'accumulation de leur fiente... Charmant! Je vous passe l'odeur de l'ilot, une réplique des "éoliennes".




Nous avons ensuite mis pieds à terre sur l'île H dont un coté de la barre est le Pacifique et l'autre l'Atlantique.



Ce fut l'occasion pour notre charmant skipper de nous parler des Yamanas, la population indigène disparue de la baie d'Ushuaia. Il nous a montré les lieux ou ces indiens qui vivaient intégralement nus s'abritaient du vent et positionnaient leur feu, nous a expliqué comment ils se déplaçaient, leur adaptation physique aux conditions extrêmes de la zone (température, morphologie notamment), leur talent de chasseurs/ pêcheurs et leurs difficultés de vie (bloqués sur des îles sans eau potable par des tempêtes, la perte de leur canoë emporté par le gros temps, le froid...).




 Le beau temps nous a encore accompagné pour ces dernières heures à Ushuaia avant Buenos Aires!


jeudi 10 mars 2011

Ushuaia et le glacier Martial

La descente vers Ushuaia a duré bien longtemps. Fort heureusement, suite a une soirée festive avec nos nouveaux amis de l`hostal Shakana (Miguel, Marcos, Paola, Dror), nous étions en dette de sommeil et nos 13h de voyage se sont principalement passées a dormir. 2 heures après notre départ, notre premier bus s`est arrêté en plein milieu d`une grande ligne droite entourées de plaines désertes pour nous faire monter dans notre second bus qui s`était arrêté a sa hauteur... Étrange et déconcertant changement ! Pour la suite, hormis la lenteur du passage de frontière Chilien, rien a raconter de spécial! A notre arrivée a Ushuaia, nous avons été surprises de nous voir déposées a l`agence Montiel avec le conseil de prendre un taxi pour rejoindre une auberge a 5 pâtés de maisons alors que les locaux étaient gentiment déposés devant chez eux... On a fini a pieds et fait connaissance avec le sympathique Gabriel qui nous a accueilli a l`hostal Yakush. Cet hostal nous offre un cadre vraiment agréable et joli pour nos 3 jours a Ushuaia!

Ce matin, on a bien trainé et nous ne sommes parties a pieds vers le glacier Martial qu`a 10h15... Nous n`avons pas trouve le chemin et tout fait par la route. Arrivées en haut, un cycliste du cru nous a déconseillé de persister dans cette idée et de suivre la route pour redescendre car plusieurs touristes se seraient perdus dans ces chemins multiples et non balises qui peuplent l`arrière pays d`Ushuaia... Du pieds du télésiège au point de vue sur le petit glacier et Ushuaia, il n`y a pas beaucoup plus d`une heure a pieds de montée.


Le point de vue sur Ushuaia et sa baie par ciel dégagé comme nous avons encore eu la chance de l`avoir est magnifique!


Vers 14h, nous venions a peine de commencer notre descente quand un orage de gresil s`est abattu sur nous... et a trempe nos pantalons... Petite séance séchage devant un poêle dans un bar du pieds des pistes a se tourner devant un poêle après avoir essoré nos pantalons dans les toilettes! Moment assez marrant finalement et partagé avec un certain nombre de personnes! Demain, nous n`oublierons pas nos sur-pantalons pour randonner dans le parc de la Tierra del Fuego!!!








Le temps ici change a une vitesse folle et peut alterner entre orage de grêle et beau temps et ciel dégagé! La fin de journée nous a offert de belles couleurs sur le front de mer!

Bises de la ville du bout du monde!

lundi 7 mars 2011

Gran circuito Torres del Paine : done!

Cet après midi, nous sommes revenues a Puerto Natales après 7 jours de randonnée dans le parc Torres del Paine en Patagonie Chilienne. Encore une fois, nous avons été chanceuse sur les conditions et tout s`est bien passe!
Jour 1 : Bus de Puerto Natales a Laguna Amarga + Laguna Amarga a Dickson

Jour 2 : Dickson - Los Perros

Jour 3 : Los Perros - Campamento Grey
Jour 4 : Campamento Grey - Campamento Britanico

Jour 5 : Mirador Valle Frances - Los Cuernos

Jour 6 : Los Cuernos - Campamento Torres + Mirador Torres

Jour 7 : Mirador Torres + Campamento Torres - Hosteria Torres + shuttle et bus de retour vers Puerto Natales


Plus de détails a venir avec, j`espère quelques photos!